Prototypage rapide de microsystèmes en COC (CycloOlefine Copolymère) pour la séparation de brins d’ADN par éléctrophorèse

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Certaines mutations dans la séquence de l’ADN sont à l’origine de maladies génétiques et des cancers. L’analyse de l’ADN se révèle donc importante dans de nombreuses applications biotechnologiques et médicales (détection de mutations inconnues, découverte de gènes de prédisposition, empreintes génétiques…). Le coût et le délai de ces analyses constituent encore souvent un frein au développement d’analyses génétiques en diagnostic de routine. Le développement de nouvelles méthodes de détection est donc un enjeu important. Les progrès réalisés dans le domaine de la microfabrication permettent une miniaturisation du système, une diminution en terme de volume d’échantillons et de réactifs, l’intégration de plusieurs étapes, ainsi qu’un gain de temps de séparation. De plus pour que les « laboratoires sur puce » puissent trouver leur place dans le diagnostic de routine, les microsystèmes doivent être peu onéreux. Nous proposons ici un nouveau procédé de fabrication de puces à faible coût en COC (cycloolefine copolymère), un polymère thermoplastique. Ce polymère a l’avantage, contrairement au PDMS, de résister à la plupart des acides, bases et solvants polaires les plus fréquemment utilisés en microfluidique. De plus il présente de très bonnes qualités optiques et une très bonne résistance mécanique nécessaire à l’introduction de matrice de séparation d’ADN à haute pression.
Le procédé de lamination utilisé ici permet un prototypage rapide et facilement transposable au niveau industriel de puce flexible à longs canaux.

Illustration du procédé de lamination